Pourquoi la kinésiologie ?

J'espère que ce nouvel article vous trouve en bonne forme !

Aujourd'hui, j'ai envie de vous partager pourquoi j'ai choisi la voie de la kinésiologie.

Il faut savoir que j'ai commencé ma vie professionnelle par .... aller au gymnase ! Eh bien oui, je ne savais pas vers quoi m'orienter, alors j'ai fait tout mon possible pour avoir mes 14 points (oui c'était comme ça quand j'étais à l'école) pour aller au gymnase en voie "Diplôme", histoire de faire quelque chose avant qu'une illumination ne m'éblouisse. Bref, elle n'est jamais vraiment arrivée, j'étais en socio-pédagogique pour éventuellement faire la HEP (haute école pédagogique) et devenir maîtresse, mais arrivée au terme de ces trois années, je n'avais pas envie de continuer les études. Je me suis donc tournée vers un apprentissage d'employée de commerce dans une étude d'avocats.

Mon apprentissage terminé, j'ai obtenu une place chez un grand avocat, et j'ai carrément déchanté : beaucoup de travail et des horaires de fou ! Autant vous dire, j'ai fait six mois et ai démissionné sans avoir autre chose derrière. J'ai tout de suite retrouvé un emploi, toujours dans la justice. Au bout d'environ 8 ans, à des taux différents, j'ai commencé à sentir que ce n'était plus ce que à quoi j'aspirais et que j'avais envie de voir autre chose.

A ce moment-là, je commence ma formation en aromathérapie, en parallèle de mon emploi. C'est super intéressant, j'y apprends beaucoup de choses que je peux réutiliser facilement dans ma vie privée, mais comprends qu'à moins de faire des études de naturopathe, je ne vais pas pouvoir en faire mon métier.

Un jour, je termine le travail et une fois dans ma voiture, je craque. J'en ai marre de mon travail, j'ai envie de le quitter mais je ne sais pas pour quoi d'autre. Je m'en souviens comme si c'était hier, au moment où je me pose cette question, une partie de moi est venue susurrer à mon oreille "Kinésiologie". En rentrant à la maison, j'en parle à mon mari, qui me soutient tout de suite, et commence à faire des recherches sur les écoles et la formation.

Bon d'accord, là je vous ai plus raconté mon parcours professionnel que pourquoi j'ai choisi cette voie, mais j'avais envie de poser le cadre.

Il faut savoir, que depuis petite, je me suis rendue chez des nombreux psychologues, à la demande de mes parents, pour "parler" de mes excès d'émotions, puis je m'y suis aussi rendue après le décès de mon papa. Eh ben vous savez quoi ? J'ai fini par comprendre - bien plus tard - que je n'aime pas parler moi ! Etre assise en face de quelqu'un qui attend que vous lui racontiez ce qui va pas, c'est pas fait pour moi. Un jour, j'en parle avec une copine, qui me dit "Tu sais, j'ai une amie qui va chez une kinésiologue, je te donnerai son numéro". Le numéro récupéré, je prends rendez-vous et me rends chez cette kinésiologue. Bon d'accord, à la première séance, je me demande bien à qui elle parle et qu'est-ce que c'est que son "charabia", mais j'en ressors bien mieux qu'après une séance chez un psychologue. Elle a pris les informations que mon corps lui donnait, pas mon mental, ce qui a pu aiguiller la séance. J'y suis retournée à plusieurs reprises et ai beaucoup évolué en quelques séances.

Ce que j'ai aimé le plus, c'est qu'elle ne m'a jamais demandé pourquoi je pleurais, mais moi j'ai compris pourquoi - pas comme les psy qui demandent "Pourquoi vous pleurez" alors qu'on en sait rien !

Vous aimez parler ? Allez voir un psy !

Parler vous aimez pas trop ça ? Allez voir une kiné !

Mon article à ce sujet sur Instagram.

C'est tout pour aujourd'hui !

A tout bientôt, ici ou ailleurs !

Avec tout mon amour,

Aude

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